Rebondir après un échec professionnel lorsqu'on est cadre dirigeant
71% des Français considèrent qu’il faut prendre des risques au cours de sa vie professionnelle quitte à flirter avec l’échec selon une étude Ispos(1). Ils sont également 83% à penser que les individus qui accusent des défaites sont souvent mal perçus par la société. Qu’il s’agisse d’artistes, d’entrepreneurs, de sportifs, les récits d’échecs professionnels sont de moins en moins tabous. Et fort heureusement, car nos carrières étant de plus en plus longues, nous en connaîtrons tous des plus ou moins grands.
Comment rebondir après un échec lorsqu’on est cadre dirigeant ? Suivez nos conseils pour faire de cette déception une opportunité de succès.
1- Analyser les motifs de son échec
Inutile de vous mentir, ce n’est pas l’étape la plus confortable du processus, mais revenir sur l’ensemble des éléments qui ont conduit à cette issue défavorable vous permettra de mieux les comprendre. Quelle que soit la forme que revêt cette déception professionnelle : rupture d’une période d’essai, licenciement, mauvaise orientation stratégique, manque de communication, il faudra évaluer leurs motifs pour pouvoir avancer sereinement.
En réalisant cet exercice, l'objectif est d’estimer votre part de responsabilité tout en regardant également comment l’environnement vous a été défavorable. Si vous deviez revivre aujourd’hui cette situation, que feriez-vous différemment ? Par exemple, lors de votre arrivée à de nouvelles fonctions grâce à une mobilité interne, comment avez-vous été formé par l’entreprise ? Il est nécessaire de prendre un temps pour souligner les erreurs à ne plus commettre et savoir détecter les situations à risque.
Mettre en perspective toutes les raisons qui ont conclu à cette issue, c’est aussi les apprivoiser pour changer de regard sur l'événement. Les Américains l’ont bien compris, ils ne posent pas un jugement aussi sévère que les Français sur « l’échec », il est même perçu comme bénéfique outre-Atlantique, car c’est comme cela que l’on obtient de précieux enseignements pour s’améliorer.
2- Faire le deuil de son expérience professionnelle
Lors de cette épreuve, on doit faire preuve de résilience. Il s'agit de notre capacité à nous adapter lorsque la vie met des obstacles sur notre route, générateurs de stress.
Lorsqu’un individu quitte un emploi, il perd bien davantage : son statut social, des avantages liés à celui-ci et la reconnaissance de ses pairs. L’estime de soi est mise à mal et la remise en question des compétences peut s’inviter.
Le manager quitte également un quotidien, des habitudes, des collaborateurs. Comme pour un deuil, il faut accepter que la situation que l’on a connue ne reviendra pas.
3- Interroger ses motivations pour rebondir après un échec lorsqu’on est cadre dirigeant
Avant d’aborder un nouveau chapitre, il est nécessaire de remettre du sens au cœur de ses perspectives professionnelles. Qu’est-ce qui nous met en joie en poussant la porte du bureau le matin ? Qu’est-ce que l’on est particulièrement fier de dire à ses proches lorsque l’on évoque son métier ?
Simon Sinek, spécialiste en management et en marketing, a développé dans son livre «Start with why», l’importance du « why ». Il propose de se poser une seule question en tant qu’individu ou entreprise : Pourquoi ?, nous entraînant à interroger nos motivations profondes.
D’autres questions peuvent faire renaître l’envie :
Quelles valeurs priment dans ma vie professionnelle ?
Quelles sont mes grandes sources de motivation ?
De quoi suis-je le plus fier depuis le début de ma carrière ?
Lorsque la confiance en soi a été bouleversée par le départ soudain d’un emploi, se faire accompagner par un coach en transition professionnelle est une solution à considérer. C’est ce que le Networking Premium Group propose avec son service d’outplacement pour les dirigeants : le Networking Business Package.
Ainsi, nous analysons ensemble le parcours du cadre dirigeant, les compétences mobilisées jusqu’à présent, ses réussites et les étapes plus difficiles qui ont jalonné sa route. Le regard affûté d’un expert en changements de carrière permet ainsi de poser de nouveaux objectifs et de reprendre confiance après l’échec. De nouvelles opportunités se présentent grâce à notre travail de mise en relation au sein de notre réseau.
4- Bien s’entourer pour surmonter la perte de son emploi
Lorsqu’on subit un revers professionnel, on préfèrerait faire profil bas pendant un temps. Pourtant, discuter avec des experts permet de voir évoluer son point de vue et de challenger son mindset.
Votre entourage ne s’avère pas le meilleur conseiller lors de ce passage difficile même si son soutien se révèlera inestimable pour exprimer vos doutes et vos craintes. Vos proches ne sont probablement pas spécialistes de votre secteur d’activité. Ils voudront vous éviter de nouvelles déceptions en vous orientant vers des solutions qu’ils jugeront « meilleures » selon leurs critères.
Mieux vaut échanger avec des pairs, des membres de son réseau ou des consultants en transition professionnelle pour bénéficier d’une réelle analyse confrontant vos désirs et les besoins du marché.
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5- S’inspirer pour mieux repartir
Des créneaux se sont libérés dans votre agenda. Offrez-vous ce temps pour vous inspirer et dessiner de nouveaux possibles.
Vous pouvez vous rendre à des événements de networking pour rencontrer
des confrères ayant su se réinventer. Recontactez d’anciens collègues en qui vous avez toute confiance. Côtoyez ceux qui ne craignent pas les défis et cultivent un état d’esprit optimiste. Inscrivez-vous à des conférences ou des colloques, continuez d’élargir vos connaissances sur les sujets que vous affectionnez ou qui suscitent votre curiosité depuis longtemps.
En tant que CEO, membre de Comex ou de Codir, prendre des décisions quotidiennement est une composante de votre ADN. Après cette mauvaise expérience, il est normal de vouloir passer à autre chose rapidement. Cependant, il est important de ne pas se précipiter et de retrouver foi en ses capacités pour rebondir après un échec lorsqu’on est cadre dirigeant.
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